Les insectes de France

L'odynère des paroies

Celui-ci était rentré se mettre à l'abri de la neige. Il a été vu au mois de mars.

La syrphe bâton episyrphus balteatus

Les larves ressemblent à des asticots et se nourrissent de pucerons, les adultes butinent les fleurs.

Le syrphe du groseiller syrphus ribesii

Le meilleur moyen de trouver des syrphes est de les chercher sur les fleurs.

La Mouche des semis Delia platura

Les mouches ont un rôle important dans la pollinisation. Elles sont aussi la nourriture essentielle de certains oiseaux ou poissons.

Les adultes de mouche des semis émergent au printemps, et les femelles pondent des centaines d'oeufs dans des sols humides et riches en matière organique.

Elle se nourrit d'un grand nombre de plantes, dont des plantes cultivées. Celles-ci ont été prises en photo dans le Connex.

Le bibion

C'est une "mouche" de la famille des diptère, souvent velue. On le reconnaît au vol par ses pattes pendantes.

L'adulte se nourrit peu, de pollen. Les larves grandissent dans des débris de végétaux, dont elles se nourrissent.

Bourdon terrestre bombus terrestris

Seules les femelles fécondées hivernent dans un nid, un terrier de rongeur... Puis ses petits naissent à l'arrivée du printemps et forment une "ruche". Quand viendra l'été, ils mourront tous sauf la femelle fécondée.

Le Tachinaire sauvage Tachina fera

Les femelles pondent leurs oeufs sur des fleurs, puis les larves parasitent une chenille qui passe à proximité et la dévore.

L'abeille domestique apis mellifera

L'abeille est souvent un insecte solitaire mais certaines espèces comme l'abeille domestique forment de grandes colonies.

Elles se nourrissent de pollen et de nectar. Dans une colonie, il y a environ 2000 mâles (les faux-bourdons) qui "servent" à féconder la reine et seront expulsés de la ruche à l'arrivée de l'hiver.

Il y a aussi 40 000 à 60 000 ouvrières qui passent par plusieurs "métiers" dans la ruche: ventileuse (elles battent des ailes pour aérer la ruche), butineuses, nourricères...

Les larves sont nourries de nectar et pollen, mais certaines ne sont nourries que de gelée royale, celles-ci deviendront des reines.

Quand la ruche devient trop importante pour les ressources alimentaires du milieux, il y a essaimage: une jeune reine part avec une partie de la colonie et s'installe plus loin.

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La punaise Américaine des pinsLeptoglossus occidentalis

Celle-ci a été vue le 17/03. Cette espèce innofensive se nourrit des graines des conifères particulièrement des pins.

Punaise à pattes rousses pentatoma rufipes

Elles se nourrit autant de végétaux que d'animaux. Elle passe l'hiver sous forme de larves à demi-développées.

La Punaise des baies Dolycoris baccarum

Cet insecte se nourrit de fleurs, de fruits et de parfois de plantes de potager.

La punaise arlequin graphosoma lineatum

Les larves comme les adultes se nourrissent de fleurs et de graines. Cette punaise passe l'hiver à l'état adulte.

Celles-ci ont été vues au bord d'un chemin de campagne.

Le Grand diable Ledra aurita

Ces photos ont été prises près du lac d'Aydat, dans le Massif Central. Il vit particulièrement sur les chênes, où il peut se camoufler.

Le cardinal à tête rouge pyrochroa serraticornis

Les larves vivent 2 à 3 ans avant de devenir des adultes.

Celle-ci a été vue dans un champ.

La galerucella du saule lochmaea caprea

Elle est commune en été sur les bouleaux et les saules où les adultes comme les larves viennent se nourrir de feuilles.

Le Géotrupe du fumier geotrupes stercorarius

Aussi appelé Bousier. Il se nourrit de champignons et d'excréments dans lesquels il creuse, contrairement au bousier qui forme des boulettes.

C'est un insecte fréquent et solitaire, mais on peut les trouver en groupes là où se trouve leur nourriture.

Il a un rôle important dans le recyclage des exctéments et des champignons mais est souvent victime des pesticides. Il est souvent la proie d'oiseaux comme le pie-grièche.

On le voit souvent le long des chemins forestiers, ou en vol les soirs d'été.

La libellule à quatres tâches libellula quadrimaculata

L'accouplement se fait en vol et la femelle lâche ses oeufs en volant au-dessus de l'eau.

La libellule déprimée libellula depressa

La larve se terre au fond de l'eau et se couvre de vase, elle peut ainsi supporter les sécheresses.

La femelle est jaune-marron alors que le mâle est bleu-marron. Celle-ci a été prise en photo dans la ville de Saint-Martin d'Hères.

Caloptéryx vierge calopteryx virgo

Le mâle est bleu métallique alors que la femelle est verte métallique. Les adultes sont parfois très éloignés de l'eau. Les larves vivent dans l'eau. Ces insectes sont peu farouches et peuvent se poser sur les doigts. Ceux-là ont été vus dans les landes, près des pyrénées.

Les papillons

La noctuelle de la primevère diarsia mendica

Elles sont nocturnes et leur couleur terne les cache de leurs prédateurs durant le jour.

Les chenilles se trouvent sur les feuillus, les arbustres et les plantes basses.

Elles hivernent et réapparaissent d'avril à juin.

La Méticuleuse Phlogophora meticulosa

C'est un papillon nocturne de la famille des noctuidae. Les chenilles se nourrissent de bourgeons durant la nuit.

Ce papillon a été vu à Saint Jean de Vaulx.

Le Sphinx du tilleul mimas tiliae

Il a été pris en photo par hubto (merci pour la photo!).

C'est un papillon largement répandu grâce à la présence fréquente de son arbre préféré: le tilleul. La durée de vie de l'adulte est brève et il ne se nourrit pas, il n'a donc pas de trompe.

Les oeufs sont souvent pondus sous des feuilles de tilleul mais d'autres arbres peuvent aussi êtres choisis.

La chenille hiverne sous forme de chrysalide et le papillon éclos au printemps.

Le bombyx du chêne lasiocampa quercus

Sur la photo, on peut voir un mâle, le femelle est beaucoup plus claire, au point qu'on ne voie plus très bien la rayure.

La chenille consomme des plantes comme les prunelliers et les ronces, mais pas les chênes.

Celui-ci a été vu au bord du Lac Mort.

Le bombyx moine Lymantria monacha

Ce papillon est assez rare mais peut proliférer et devenir nuisible si les plantes que sa chenille consomme sont nombreuses (forêts de résineux, fruitiers...)

Le moro-sphinx macroglossum stellatarum

Cet insecte est migrateur: il passe la mauvaise saison dans le Sud de l'Europe est revient pondre dans le Nord.

Ils se nourrissent surtout de gaillets (c'est une plante).

L'écaille tésselée cymbalophora pudica

Celle-ci a été vue à Vitrolle.

L'Ecaille chinée Euplagia quadripunctaria

C'est un papilon qui vole de jour comme de nuit, celui-ci a été vu sur une vitre (il a pu trouver la sortie).

L'écaille martre Arctia caja

Les chenilles se nourrissent de nombreuses plantes comme le chardon, le pissenlit, l'ortie...

La petite tortue aglais urticae

C'est un des papillons les plus communs. Sa chenille vit exclusivement dans les orties.

Le Sylvandre Hipparchia fagi

Il apprécie les bordures de bois clairs et les clairières. Celui-ci a été vu dans le Connex.

Le fadet commun Coenonympha pamphilus

Il hiverne à l'état de chenille, on le trouve dans les lieux fleuris. Par forte chaleur, les adultes se mettent à l'ombre des buissons. Les mâles se différencient des femelles par le point blanc situé dans la tâche noir dans le haut de l'aile.

Le Tircis Pararge aegeria

Ce papillon hiverne à l'état de chenille ou de chrysalide.Il apprécie les bois clairs et les clairières jusqu'à 1500 mètres d'altitude.

Celui-ci a été pris en photo en Chartreuse.

L'Aurore Anthocharis cardamines

Le mâle a du orange sur les ailes contrairement à la femelle qui a du blanc. Les oeufs sont pondus séparément.

On le trouve dans les milieux fleuris, prairies... jusqu'à 1800 mètres d'altitude.

Celui-ci a été vu en avril, dans le Connex.

Le demi-deuil melanargia galathea

Il vit dans les lieux herbus modérément secs, les prairies subalpines...

Les oeufs sont projetés en vol sur les graminés. Sur la photo de droite, on peut voir un papillon appartenant à la sous-espèce galathea prociba. Les couleurs des demi-deuils sont variables surtout dans les Alpes où ils peuvent être plus sombres, comme celui-ci.

nacré de la sanguisorbe brenthis ino

La chenille se nourrit de la reine des prés et de grandes sanguisorbes. Le papillon apprécie les lisières de forêts et les prairies humides.

Il est plus rare dans les lieux secs.

La mélitée des centaurés cinclidia phoebe

On la trouve dans des habitats variés jusqu'à 1900m. Les chenilles vivent dans une toile de soie où elles se nourrissent de feuilles puis se dispersent avant de se transformer.

La mélitée du plantain melitaea cinxia

Le papillon est sur les deux photos au-dessus (il a été vu en haut du Connex), les chenilles à côté ont été vues sur le bord d'un chemin en campagne.

Elle sont très communes et vivent en groupe. Elles se nourrissent de plantain, d'où leur nom.

Le moyen nacré fabriciana adippe

Il vit dans les milieux secs, buissoneux, les clairières. Les oeufs sont pondus sur des feuilles. Il hiverne sous forme de chenille formée dans l'oeuf.

Il se raréfie dans certaines zones. Les photos ont été prises dans le Connex.

Le Tabac d'Espagne argynnis paphia

Ici il sagit d'un mâle, la femelle a des tâches noires plus grandes. La chenille se nourrit de différentes espèces de violettes.

Il est facile à voir aux lisières des forêts et les aux bords des chemins. C'est un papillon assez commun en France.

La rayure jaune ematurga atomaria

Les ailes sont claires rayées de sombres chez la femelle alors qu'elles sont brunes rayées de noir chez le mâle. (C'est une femelle sur la photo.)

La chenille vit sur les bruyères et hiverne sous forme de chrysalide.

L'Argus bleu polyommatus icarus

Le mâle a le dessus des ailes bleu alors qu'il est brun chez la femelle. La chenille vit et se nourrit sur les légumineux, surtout les lotiers. C'est un papillon assez commun.

Il est aussi appelé azuré de la Bugrane.

La piéride du navet pieris napi

On distingue la piéride du navet des autres piérides par ses nervures vertes visibles sous les ailes.

La femelle est plus grande et a des tâches plus foncées que le mâle.

C'est un papillon assez commun en Europe.

La Piéride du chou Pieris brassicae

La femelle (comme sur les photos) a deux grosses tâches noires. La chenille se développe sur le chou, le colza et la capucine.

On peut la voir dans les espaces cultivés et les pelouses. Ce papillon était commun, mais devient de plus en plus rare.

L'Apollon Parnassius apollo

Ce papillon est assez présent dans les Pyrénées et les Alpes, mais il se raréfie dans le Jura et le Massif Central. On le trouve souvent entre 1000 et 2000 mètres.

Ce papillon présente beaucoup de sous-espèces car sa répartition est très vaste.

Il aime les espaces ensoleillés et se pose lorsqu'un nuage cache le soleil.

Les écailles de la femelle sont plus transparentes que celles du mâle.

Cette photo a été prise dans le Puy de Sancy, au Massif Central.

Le Citron Gonepteryx rhamni

On le voit dans les espaces ouverts, les lisières... Chez le mâle, les ailes sont jaunes, alors que chez les femelles elles sont vert clair.

La chenille se nourrit de bourdaine et de nerprun. Les ailes en forme de feuille leur permettent de se camoufler. Pour hiberner, les adultes se laissent simplement recouvrir de neige au sol.

Les photos au-dessus ont été prises à Saint-Egrève. Celle à côté a été prise dans le Massif Central, dans la forêt entourant le lac d'Aydat.

La Petite violette Boloria dia

Les plantes hôtes de sa chenille sont des violettes (d'où le nom).

Le Géomètre à barreaux Chiasmia clathrata

Ce nom lui vient du motif de ses ailes. Sa chenille apprécie les feuilles de genêt, trèfle et vesce. Comme tous les autres papillons, cette espèce est fragile aux pesticides et à la disparition des prairies fleuries. Les chauves-souris, rapaces nocturnes et autres oiseaux, ainsi que les araignées sont ses principaux prédateurs.

Celui-ci a été pris en photo dans le Connex.

Point-de-Hongrie Erynnis tages

L'intruse archiearis parthenias

Il vole quand le soleil brille et la chenille se trouve sur les bouleaux. Il hiverne au stade de chrysalide.

L'hespérie du dactyle thymelicus lineola

On la trouve entre 0 et 2200 m d'altitude. Elle vit dans les lieux fleuris avec de hautes herbes: clairières, prairies...

Les oeufs sont pondus entre la base d'une feuille et sa tige.

Le procris de l'hélianthème adscida geryon

Les chenilles sont posées sur une fleur d'hélianthème et la mangent au fur et à mesure qu'elles grandissent. Même adultes, ces insectes se nourrissent principalement de ces plantes. Elles vivent dans les prairies ensoleillées.

La phalène brumeuse Operophtera brumata

C'est un papillon de nuit dont les chenilles peuvent grandir sur une cinquantaine d'arbres différents.

La chenille de noctuelle fiancée noctua pronuba

Ses chenilles se nourrissent la nuit de racines, feuilles, plantes basses (primevères, dahlias...)

Le jour elles se réfugient au pied de la plante attaquée. Le papillon est nocturne.

Le Petit paon de nuit Saturnia pavonia

Cette chenille a été prise en photo dans le Puy de Sancy, dans le Massif Central.

La chenille du vulcain vanessa atalanta

La couleur de ces chenilles est très variable, elles mesurent environ 3,5 cm.

Ces chenilles mènent une vie solitaire.

Chenille de livrée des arbres malacosoma neustria

Les chenilles vivent en groupes. Elles s'installent dans une zone contenant de nombreuses ressources de nourriture puis avancent au fur et à mesure qu'elles finissent les réserves du lieu.

Les papillons sont marron café. Les oeufs sont déposés autour d'une branche nourricière.

La chenille de cossus gâte-bois cossus cossus

Ces chenilles creusent des galeries dans les vieux saules et peupliers. Elles peuvent mesurer 10 cm de long (l'échelle est visible sur la photo avec le portable). Elles restent parfois jusqu'à trois ans dans la galerie avant de sortir au sol pour se métamorphoser en un papillon de nuit dont la longeur d'ailes est de 30 à 40 mm.

Celle-ci a été vue au Vercors.

La Processionnaire du pin Thaumetopoea pityocampa

Les chenilles marchent en file et construisent des cocons de soie sur des arbres résineux, surtout des pins.

Les adultes pondent leurs oeufs par paquets de 150-200.

Les chenilles se nourrissent des aiguilles de pins, ce qui peut mener à un affaiblissement important de l'arbre. Celui-ci peut ouvrir la voie à d'autres ravageurs qui tueront l'arbre.

La processionnaire a de nombreux prédateurs tout au long de sa vie : champignon, virus, bactéries, insectes prédateurs ou parasites (qui pondent dans les oeufs du papillon). Mais aussi des rongeurs et des oiseaux (mésanges, huppes, coucous...).

Ces chenilles ont été prises en photo sur la corniche, à Vitrolles.

L'Hyponomeute du fusain Yponomeuta evonymella

Les chenilles se protègent d'un voile contre leurs prédateurs lorsqu'elles se nourrissent.

Les chenilles se déplacent en petites colonies, et consomment les feuilles du fusain, du cerisier ou du nerpun.

La femelle vit environ 60 jour (une fois papillon), et le mâle ne vit que jusqu'à l'accouplement.

Flambé iphiclides podalirius

Il se distingue du machaon par les motifs de ses ailes (il a des rayures alors que le machaon a des grosses tâches).

Il vit dans les espaces ouverts et chauds, il est donc très commun en Méditerranée.

Le flambé hiverne à l’état de chrysalide. Les plantes sur lesquelles il vit la chenille sont: le prunellier, les cerisiers, les aubépines, les pêchers et les amandiers.

Le papillon a été vu dans les fleurs de mamie (à Vitrolles) et la chenille a été vue sur un mur du lycée (à Saint-Ismier).

La Zygène de la filipendule Zygaena filipendulae

Elle apprécie les lieux riches en graminés et fleurs, jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Elle apprécie particulièrement la knautie des champs (comme on peut le voir sur cette photo).

Les chenilles se nourrissent surtout de trèfles et légumineuses. Ses couleurs vives indiquent aux prédateurs sa toxicité : en effet, il émet un liquide contenant du cyanure en cas d'attaque.

Le Zygène pourpre Zygaena purpuralis

Elle apprécie le serpolet et le thym.

La luciole

Sur la photo, on peut voir une larve de la luciole, vue à Saint-Ismier en mars.

L'Éristale gluante Eristalis tenax

Il s'agit d'une mouche inoffensive rappelant l'abeille par son apparence adulte. Cette éristale est la plus commune en France, où elle se nourrit en butinant de nombreuses espèces de fleurs (elle a un important rôle de pollinisateur).

C'est un bon paneur capable de s'arrêter en vol et de rester immobile en l'air. Les larves se développent dans des eaux stagnantes riches en matières organique (sur ces photos, les larves grandissent dans mon purin d'ortie).

La "queue" de la larve est en fait un siphon respiratoire, qui lui permet de respirer à la surface tout en se nourrissant au fond. Ce siphon est percé par deux stigmates par lesquels rentre l'air, il peut être 4-5 fois plus grand que le corps.

La coccinelle à septs points Coccinella septempunctata

Elles se nourrissent de pollen riche en protéines et de pucerons. Elles commencent à chercher des abris comme la mousse, les trous d'arbres et les fentes des murs en automne.

La coccinelle asiatique harmonia axyridis

Au début du printemps, les coccinelles butinent le pollen riche en protéÏnes. Après elles se nourrissent principalement de pucerons.

Elles commencent à chercher des abris pour passer l'hiver sous la mousse...

Le Cercope sanguin Cercopis vulnerata

Cet insectes se nourrit de la sève des plantes. Il peut se propulser de bonds de 70cm (il mesure entre 8 et 10 mm).

Pendant la période de reproduction, le mâle appelle la femelle en émettant un bruit non audible par les humains.

La larve se protège grâce à une sorte de mousse qu'elle produit en propulsant de l'air dans ses déjections.

Cela la maintient à l'himidité, la camouffle et la protège contre certains prédateurs.

La fourmi

Elles sont très utiles à la forêt en la débarassant des déchets. Elles vivent en grands groupes. Chaque groupe a une reine qui est la seule à pondre des oeufs. Les futures reines sont équipées d'ailes et partent fonder leur propre fourmilière.

La fourmi rousse formica rufa

Elle construit de grandes fourmilières souvent appuyées sur des troncs.

La fourmilière peut abriter plus de 100 000 individus. Elles sont prédatrices de nombreuses espèces et se nourrissent également de miellat. Elles sont très argressives et peuvent projeter leur acide formique à plus d'un mètre.

La fourmi fuligineuse lasius fuliginosus

Elle fait son nid dans les arbres creux comme sur la photo, sur les troncs ou même les poutres. Elle se nourrit surtout du miellat des pucerons et des cochenilles qu'elles protègent contre les autres insectes.

Le poisson d'argent lepisma saccharina

Le poissons d'argent appartient aux thysanoures, un groupe de petits insectes très primitifs.

Les thysanoures ont la particularité de muer même après avoir atteind leur taille adulte, contrairement à la majorité des insectes. Ils sont très discrets, cherchent l'obscurité et sont difficiles à attraper car leurs écailles sont glissantes et qu'ils courent vite.

Le poissons d'argent vit surtout à l'intérieur des maisons. Il se nourrit de miettes, de déchets alimentaires et de papier.